mardi 11 novembre 2008

Pardon

Il y a trop de gens, trop de gens, et ma mémoire est défaillante. Je ne veux pas vous oublier, j'oublie, c'est tout; Jusqu'aux sentiments qui, à l'époque, m'ont fait défaillir. Je rêve si peu, et j'oublie ceux qui m'ont fait rêver. Pardon.

samedi 25 octobre 2008

Merde.

J'ai encore oublié d'acheter un timbre et une enveloppe.

...

Désolé :]

Sinon c'est chouette d'avoir autant de commentaires, ça fait plaisir \o/

jeudi 23 octobre 2008

Demain matin encore, mon haleine...

Regarde, ressent. C’est le moment qui précède l’ivresse. La réalité se trouble, les choses deviennent moins laides. Et même les gens, même les gens deviennent moins laids…

mardi 30 septembre 2008

L'Impasse

La plupart d'entre nous considérons la vie comme un chemin que nous traversons, parfois tranquille, parfois semé d'embûches. Ne dit-on pas "le chemin de la vie", ne parle-t-on pas du "chemin parcouru" ?

vendredi 12 septembre 2008

Requête administrative.

 Monsieur le Maire,

 C’est triste, un enterrement. Moi, je ne veux pas qu’on m’enterre. Je ne veux pas de stèle, de pierres, de monument sinistre érigé dans le but d’immortaliser mon souvenir. Je ne veux pas qu’on se souvienne de moi. Et pourquoi donc le devrait-on ?

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 Je ne me pose pas cette question sous l’impulsion d’un hypothétique complexe d’infériorité qui me pousserait à me rabaisser. Je ne la pose que par lucidité ; Je ne suis rien, comme chacun d’entre nous, rien qu’un léger sursaut d’imperfection dans l’immensité de la création. Espérer toucher du doigt l’immortalité en tentant d’imposer au monde une image de mon souvenir ne serait que vanité, inutile et méprisable. Une tombe pour chaque être humain, et après ? 

Pour chaque chien, pour chaque chat, pour chaque bactérie ? Vouloir bâtir un monument pour chacun de nos morts, ce n’est qu’une preuve de plus de la bassesse de notre espèce : nous sommes encore si peu civilisés que nous continuons à nous vautrer dans l’absurde illusion de trôner majestueusement au centre de l’univers. Nous nous complaisons dans cette idée rassurante d’importance, de supériorité de la race humaine, du caractère supposé unique et miraculeux de l’apparition de notre forme de vie soit disant si évoluée.

 Tout cela pour tenter piteusement de dissimuler le fait que nous sommes obsédés par l’idée de notre propre mort. Incapable que nous sommes d’appréhender notre disparition, nous construisons des tombes, pour cacher notre peur comme un enfant camoufle sa culotte sale sous son lit. Mais pauvres imbéciles, nous ne serons jamais immortels. Procréer ou construire des monuments aux morts n’y changera jamais rien.

 Non je ne veux pas qu’on m’enterre, car je sais ce que je suis. Une ébauche d’embryon de point de détail. Une minuscule cellule sale, invisible à l’œil nu. Si l’on pouvait observer l’univers de loin, l’humanité ne serait que la toute petite tâche de peinture qui gâche pourtant l’intégralité du tableau. Faites brûler ma chair, cramez ma vieille carcasse, au moins ainsi, je ne ferais plus partie de vous.

 Si cela pouvait être possible, j’aurais souhaité qu’on laisse mon cadavre pourrir et redevenir poussière à l’endroit où on l’a trouvé. Qu’on le laisse moisir au milieu de tous, posé là, comme un meuble. Qu’il fasse partie du paysage et vous rappelle ce que l’on est vraiment. Une sorte d’utilité post-mortem. Je sais cependant que ce vœu ne peut être exaucé. Alors dans ma mort, comme dans ma vie, j’accepterais de transiger, de faire, comme on dit, des concessions : Lorsque ma fin viendra, je vous en conjure, laissez donc son sens intact à ce si joli mot qu’est « disparaître ». Et s’il vous plait, s’il vous plait, incinérez-moi. Bien cordialement,…


dimanche 13 juillet 2008

Alcool & créativité

On dit souvent que l'usage d'alcool ou de drogues stimule et décuple la créativité. On pourrait penser que je suis mal placé pour m'exprimer sur le sujet, ayant une créativité proche du zéro absolu. Mais l'alcool par contre, je connais bien.

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Personnellement, je crois que je n'écris pas une ligne de texte sans apercevoir un verre dans mon champs de vision, coincé entre le stylo, le carnet et les feuilles imprimées. Mais ça ne signifie pas que l'alcool est nécessaire à la création : ça ne diffère pas du reste, et l'alcool m'est nécessaire tout court, je suis incapable de faire quoi que ce soit sans en avoir au préalable ingurgité une certaine quantité.

Je ne peux pas travailler sans alcool, je ne peux pas m'amuser sans alcool, je ne peux pas réfléchir, séduire, baiser, supporter, croire, penser, être, sembler, sans ma dose.

Difficile, du coup, de savoir si l'alcool stimule ou non l'intellect et la créativité. Si j'en avais la preuve, je plongerais volontiers encore plus profond au sein de ce délicieux piège, ce serait si commode d'avoir une justification valable au yeux d'autrui pour me détruire à petit feu, m'effacer dans cette passion, me supprimer avec délectation, plaisir au coin des lèvres, gout agréable au fond de la gorge, air de connaisseur tatoué au visage, genre "je savoure". Oh oui, je la savoure, ma mort. "Regardez, je me suicide, c'est pour mon Oeuvre".

Sauf que. Plus je bois, plus j'écris, plus je bois en écrivant, plus j'écris pour boire, plus je bois pour croire que je vais écrire ou pour oublier que je n'écris pas, et plus je me rend compte que, dans ce domaine encore plus que dans tout autre, l'alcool ne me sert à rien. A quoi bon chercher une justification, à quoi bon vouloir lui donner une utilité, vouloir en tirer un quelconque bénéfice ? Je suis son esclave, et ainsi tout est dit.

Je ne peux pas savoir ce que j'écris, non alcoolisé. Il faudrait retrouver mes dissertations de collégien, pour ça. Mais je sais comment j'écris, trop alcoolisé. Impossible de se fixer sur un plan pré-établi. Impossible d'arriver à se souvenir des mots "sur le bout de la langue", se montrant de plus en plus nombreux. Répétitions infinis et lourdeurs proches du discours d'un pilier de comptoir. Ecriture indéchiffrable... Les ratures deviennent rageuses, déchirent le papier et donnent encore plus soif. Des flashs d'euphories m'agressent lorsque je crois avoir accouché d'une phrase infiniment belle et poétique, alors qu'elle se révèle n'avoir strictement aucun sens à la lueur de la presque-sobriété.

Non, l'alcool n'aide en rien, ne stimule en rien la créativité, la mienne, en tout cas. Même le premier jet, même l'écriture libre ou intuitive se révèle médiocre, accompagnée de trop de cette eau-de-survie.

Mais je ne peux pas faire autrement. Ma gorge, mes tripes, mon âme m'imposent de me resservir encore. Je bois pour savoir écrire, je n'y arrive pas, ça me donne soif, je rebois, je n'y arrive plus, et plus les verres s'enfilent, moins les pages sont épaisses. Boire m'empêche d'écrire mais m'aide à comprendre que tout est à refaire, que tout est mauvais, nul, ce n'est plus un embryon de nouvelle sous mes yeux, c'est un régiment, une armée d'immondes lignes, de phrases dégoutantes, de lettres balafrées, chaque mot ressemble à un porc, au regard lubrique et au sourire imbécile et suffisant. Ils se regroupent et font la guerre pour détruire mon histoire comme on viole une civile, pour briser ma création comme on brule un village.

C'est ainsi. L'alcool ne m'aidera pas mais m'est nécessaire, vital, indispensable. Tout est une question de dosage. En prendre assez pour faire taire ses appels incessants, et pouvoir ainsi me consacrer entièrement à mon art, mais réussir à me limiter pour ne pas tomber dans les sables mouvants de la nullité et du découragement.

Tout en sachant que si je dois faire un choix un jour, trancher entre écrire ou boire, je sais dors et déjà de quel côté je me tournerais, sans hésitation aucune. Je peux faire semblant d'écrire, je peux me persuader qu'en réalité, je continue. Pour la boisson, en revanche, cela fait déjà longtemps que je sais que je ne peux plus m'illusionner plus avant...

samedi 21 juin 2008

On en apprend des choses, sur le 'ternet.. !

Disgression

On utilise parfois à tort le mot disgression pour digression. En effet, la forme disgression n’existe pas et constitue un barbarisme.

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Le mot digression vient du latin digressio « action de s’éloigner ». En rhétorique, le mot latin digressio signifie plus précisément « action de s’écarter du sujet ». En français, le nom digression désigne couramment un développement oral ou écrit qui s’écarte du thème principal.

Exemples :

- Dans ses discours, Pierre se lance souvent dans des digressions philosophiques. (et non : disgressions)

- Après avoir fait une longue digression, il est revenu à notre sujet. (et non : disgression)

- J’aime bien cet auteur dont les textes sont toujours ponctués de digressions amusantes sur le genre humain. (et non : disgressions)

L’emploi erroné et très fréquent de disgression pour digression peut s’expliquer par l'influence de mots formés du préfixe dis-, qui indique la séparation, la différence ou le défaut, comme discontinuer, disjoindre, disjoncter, disparaître et disharmonie. Par analogie, on ajoute un s après di- pour rattacher digression à cette série lexicale. Comme le nom digression évoque l’idée d’une séparation d’avec le propos principal, la forme dis- semble s’être imposée dans l’esprit de certains locuteurs. En fait, digression vient du latin digressio, qui vient lui-même de digredi « s’éloigner du sujet » formé justement du préfixe dis- et de gredi « marcher, s’avancer ». Cependant, en latin le s de dis- disparaissait devant la consonne g.

mardi 20 mai 2008

Pérégrinations sur la toile... #3

Rue du Colisée, dans le 8e, un livreur pousse un gros chariot à roulettes sur la chaussée. Derrière lui un conducteur agacé klaxonne plusieurs fois, puis passe la tête par fenêtre et crie :
- Tu peux pas aller sur le trottoir ?
Le livreur répond :
- J'ai l'air d'une pute ?



Entendu à Paris est un blog collaboratif permettant à ses visiteurs de partager quelques bons mots entendus ici et la dans les rues de notre capitale. Moins drôle que les classiques bashfr ou vdm, mais souvent beaucoup plus poétique.

Dans un train direction Rambouillet, il y a peu de place pour s'asseoir. Une jeune fille blonde s'assoit sur les marches. Un homme d'une quarantaine d'années arrive, elle se lève pour le laisser passer, il lui dit :
- Vous êtes enceinte Mademoiselle ?
- Euh... non, pourquoi ?
- Eh bien, vous pouvez me laisser votre place alors !
- Vous êtes enceinte Monsieur ? Non ? Eh bien, je me rassois alors.


Un dernier, pour la route :

Dans le bar Le Cochon à l'Oreille, rue Montmartre, une femme au comptoir se rend compte qu'on ne lui à pas servi la 1664 promise mais une Leffe. Le patron lui fait remarquer qu'elle aurait pu s'en rendre compte avant d'avoir bu la moitié du brevage. Elle répond:
- J'm'en suis rendu compte parce que j'ai arrêté de parler. Mon cerveau s'est remis en route.

mercredi 7 mai 2008

EXCLUSIF : Le président chinois Hu Jintao invite le dalaï lama à sa pendaison de crémaillère !

Pour tous les gens qui sont arrivés ici en cliquant sur un lien via google :

Mais arrêtez de cliquer n'importe ou !

Pour les autres, voila, juste une preuve que je suis encore en vie. Et que mon humour est toujours pire que la veille.

Le monde change. Nos repères se brouillent. Réchauffement climatique. Droits de l'homme bafoués en Chine et en France. Election du premier nain de la première personne de petite taille à la Présidence de la République. Mondialisation. Globalisation. Précarisationté. Libération sexuelle. Fin de Julie Lescaut. Oui. Tout change, tout bouge. Tant de choses arrivent, qu'on aurait qualifiés d'impossible il y a encore quelque mois.

Tout ça pour dire que ouais, c'est vrai, si si, j'ai du taf.

[Edit] : Et le lien du jour : "Comment le mariage reproduit les inégalités."

vendredi 18 avril 2008

lundi 17 mars 2008

Testez votre CV.

Aux hasards de mes pérégrinations sur le net pour passer le temps trouver un emploi, je suis tombé sur l'excellent site d'information JobEtic, et en particulier sur un outil assez original et pratique qu'ils viennent de mettre à disposition :

Beaucoup d'entreprises ont aujourd'hui bien trop de réponses aux offres d'emplois qu'ils proposent pour avoir le temps d'examiner la totalité des CV qu'ils reçoivent. On savait déjà que si le CV n'était pas "accrocheur" à l'œil, il finissait à la poubelle en moins de deux minutes. Mais ce qu'on sait moins, c'est que désormais, des logiciels automatisés ont pour tâche de faire le premier tri.

Ainsi, il ne suffit pas d'avoir un CV lisible et efficace : il faut aussi qu'il soit compatible avec les critères de lecture de ces nouveaux logiciels. Sans quoi, aussi parfait puisse-t-il être dans la forme comme dans le fond, il ne sera pas regardé ni évalué par aucun individu réel.

Loin de moins l'idée de critiquer ce genre de procédures, elles sont mises en place parce qu'elles sont nécessaires. Encore faudrait-il en informer les demandeurs d'emploi, et leur donner les clefs nécessaires pour savoir si leur CV est correctement "lu" par ces logiciels ou non.

C'est précisément ce type d'outil que propose JobEtic, qui pour l'occasion s'est rapproché d'un éditeur de logiciels spécialisés, Lingway.

Bref, pour savoir si votre CV est "compatible" avec les logiciels des recruteurs, ça se passe ici !

Voila, j'ai fais ma BA de l'année en vous faisant profiter de cet outil fabuleux. Bonne semaine !

vendredi 14 mars 2008

Flashback.

Je ne sais plus trop si c'est le froid ou la peur qui me lacère la peau. Je tremble, mais je n'en distingue plus véritablement la cause. Ça peut être le froid, tout simplement. La température qui baisse à mesure que défilent les aiguilles. Ce vent nocturne, vif et violent, qui traverse toutes mes couches de vêtements avec une facilité telle qu'on pourrait le croire surnaturel. La chaire de poule qui me pique, me gratte presque.

Mais c'est peut-être aussi à cause de la peur. Peur qu'il pleuve. Peur d'une mauvaise rencontre. Peur de chopper la crève, ou quelque chose de pire qui ramperait, invisible, sur le trottoir au dessus duquel je me couche, face contre terre, au sens le plus propre, au sens le plus sale. Peur de cette douleur bizarre au poumon qui accompagne mes quintes de toux de manière omniprésente. Peur de ces boutons qui se sont mis à fleurir sur mes épaules, puis – discrètement pour le moment – sur le front et au sommet de mon crâne. Peur de la crise de manque qui pourrait me frapper par derrière. De manque d'alcool, de tabac, de sexe, que sais-je... Peur de mes instincts les plus bas qui se tapissent, patiemment, attendant néanmoins plus que tout la venue du moment propice pour s'échapper, pour m'échapper.

J'ai peur de mourir de froid, et je suis glacé de peur. J'ai peur de dormir, en même temps que de rester désespérément éveillé. Tout se résume à ça. Le froid, la peur, et l'attente. Je l'ai choisi, mais Dieu, que cette mort est lente...

jeudi 6 mars 2008

La news "Technologie" du jour

Quand la machine explore les pensées visuelles

Des chercheurs de Berkeley ont développé un modèle informatique capable de "deviner" une image perçue par un individu. Un autre pas important pour la conception de machines capables de lire les pensées est franchi.

La pensée des êtres humains pourrait bientôt ne plus avoir de secret pour les machines. S'il était déjà possible de décrypter des intentions de mouvement, des chercheurs de l'université de Berkeley ont fait des avancées significatives dans le décryptage de l'activité du cerveau. Des travaux qui leur ont permis de développer un modèle informatique capable de déterminer ce qu'une personne est en train de visualiser par la simple étude de son activité cérébrale, ce avec un degré de précision jamais atteint. "Les résultats obtenus suggèrent qu'il sera bientôt possible de reconstituer nos expériences visuelles à partir de l'analyse de l'activité du cerveau", déclare le chercheur Kay Kendrick.

L'article complet est disponible sur le site de L'Atelier.

mardi 4 mars 2008

Pérégrinations sur la toile... #2

Amis fumeurs (euses), allez faire un tour ici.

Le Fumoir

Et oui, si vous avez rien à foutre dans votre vie (comme moi) et que vous recherchez un peu via your friend google, vous verrez que selon plusieurs spécialistes, les chiffres sur le tabagisme passif seraient bidons.. !

Sinon, si vous voulez un regard différent sur les actuelles élections municipales, allez voir ici !

Et pour les geeks, (gamers et autre car la prouesse technologique est quand même surprenante) allez lire ça ^^

dimanche 24 février 2008

Dispersé...

"C'est en forgeant qu'on devient forgeron".

C'est dans cette optique que je m'étais mis plus "sérieusement" à écrire. Étant totalement insatisfait de l'ensemble du peu que j'avais pu produire jusque là, je me suis tout d'un coup dis qu'il n'y avait qu'une seule façon d'affiner mon style, d'améliorer ma plume : Lire, et surtout écrire, écrire, et écrire encore. On ne peut pas tendre vers le mieux sans pratiquer. Il fallait écrire, donc, sur tout et n'importe quoi. Pour pouvoir éventuellement, un jour, m'atteler à un vrai projet littéraire plus ambitieux, lorsque je m'en sentirai capable.

Ce jour est loin d'être arrivé, et pourtant déjà, des débuts de textes courts se sont transformés, au fil des lignes, en projets plus conséquents, sans même que je ne m'en aperçoive consciemment.

Bien sûr, je reste moi, et en tant que tel, incapable de me concentrer sur une seule et même tâche, jusqu'à son terme. Je me disperse, comme à mon habitude, et reste fondamentalement incapable de terminer quoi que ce soit.

Au jour d'aujourd'hui, voici la liste des textes inachevés qui mendient un peu de temps et d'attention à mon inspiration paresseuse. Je vais commencer par ceux que les lecteurs de ce blog connaissent plus ou moins.



  • "Questions d'aspirants geek". Ces billets de blog anodins ont en fait une certaine importance dans mon travail. Comme le reste de mes écrits, le premier jet est rédigé sur papier, avant d'être corrigé et remanié sur traitement de texte. Lorsque l'inspiration m'a quittée depuis une ou deux semaines, je me force à en rédiger un (ou un autre texte débile dans le genre...) Comme j'ai toujours eu un talent inné pour raconter n'importe quoi, une fois le billet terminé, je suis conforté dans l'idée que je suis encore capable d'écrire, même si c'est des conneries. En général, le lendemain, la confiance revient, et l'inspiration avec elle.




  • "Ce dont tu as besoin, c'est d'un Toi". Trois chapitres ont été postés ici. Six ont été écrits. Depuis la fin du cinquième, j'ai une idée relativement précise du synopsis, alors que ce n'était au départ que de la pure écriture intuitive. Depuis, aussi, c'est devenu beaucoup plus compliqué. A tel point que je songe à oublier ce synopsis pour me replonger dans l'optique "voyons ou la plume me mène".




  • "Psychose de Korsakoff". Le chapitre cinq a été posté ici. Ce qui ne devait être au départ qu'une courte nouvelle vaguement autobiographique assez glauque s'est transformé en début de roman à l'humour absurde. Onze chapitres ont été écrits à ce jour, avant une panne violente et persistante d'inspiration, malgré le fait que je connaisse parfaitement la toile de fond, puisque celui-ci reste autobiographique...




  • "Big Brother". Dont quelques extraits sont disponibles ici. La lente plongée d'un individu lambda dans la schizophrénie et la paranoïa. J'ai plus ou moins eu tout de suite les cinq premiers chapitres en tête, que j'ai rédigé assez vite. Et puis, blocage...




  • "Autant de guerres". Cette série de billets de blog devait suivre le prélude "En temps de guerre", sur le sujet que vous savez si vous l'avez lu. Un seul a été écrit, il n'a jamais été posté (bien que ces textes furent spécifiquement conçus pour être bloggués). Je ne pense pas qu'il le sera un jour. Ni que j'en écrirai d'autre.




  • L'appel à texte des éditions Argemmios, dont j'ai vaguement parlé ici. C'est en cours, la dead-line se rapproche dangereusement. Du mal, beaucoup de mal, profondément déçu par ce que j'ai fait jusque la, au point de probablement abandonner.




  • "Métro / Charclo / Dodo", une nouvelle qui se rallonge sans cesse sur mon expérience glorieuse en tant que SDF parisien. Le sujet me stresse trop aujourd'hui pour que je puisse y accorder l'attention littéraire qu'il mérite. Et puis, la mémoire s'enfuit...




  • "Le clown triste", une vieille nouvelle en deux parties, je dois juste retravailler le style. J'aime beaucoup l'idée de base, donc je voudrais vraiment parvenir à en faire quelque chose de potable au niveau de la forme.




  • "Photos de famille", une vieille nouvelle aussi. Le thème, l'idée, est vraiment excellente aussi, mais c'est probablement la nouvelle la plus ratée que j'ai écrite. Il faudrait vraiment tout reprendre du début. Flemme, flemme, flemme...




  • "Ou on ne vieilli jamais", c'est le titre provisoire (pourri) de mon premier roman (parce qu'en fait, ouais, j'ai quand même terminé un roman). Une sorte de réécriture sombre et contemporaine du mythe de Peter Pan (Non, je sens venir les critiques : rien à voir avec la version de Loisel...). De bonnes idées aussi, totalement raté aussi, avec quelques passages acceptables. Le chantier me semble trop colossal pour que je puisse trouver le courage de m'y atteler.

  • Un conte pour enfant (j'ai pas trouvé de titre tiens...), l'histoire d'une fée, amnésique, qui a perdu ses ailes. Avec un synopsis précis et bien découpé, mais à peine deux chapitres d'écrits (et encore, des premiers jets seulement...). J'ai toujours autant envie de l'écrire, mais je suis trop mal, en ce moment, pour pouvoir réellement me plonger dans un univers "joli" et poétique.

  • "Dans un grand rien", une nouvelle assez longue sur le suicide, dont est tirée cette description de l'insomnie. J'essaie vainement depuis un moment de m'y replonger, pour travailler sur une version plus courte et épurée, en collaboration avec le grand chef de La Zone.

  • Une longue nouvelle de S.F., avec un synopsis et un découpage assez précis, et une bonne moitié de rédigée. La cyber-addiction est devenu la règle, les gens passent le plus clair de leur temps branché dans l'univers virtuel ultra-réaliste qu'est devenu le net. Le thème est si classique que j'ai plus ou moins abandonné l'idée, n'apportant rien de véritablement nouveau à ce sujet devenu bateau à force d'être vu et revu.

  • Stan Lee disait en substance que pour raconter de bonnes histoires, il suffisait de trouver le (ou les) bon(s) personnage(s). Si vous arrivez à imaginer un personnage assez charismatique, au caractère assez creusé, profond, tout en étant innovant, disait-il, alors les histoires s'enchaînent d'elles-même autour de lui, comme si elles coulaient de source. Bon. Merci Stan ! J'ai le perso, je crois, j'ai le background, il ne manque plus que le talent. Les histoires se créent en effet naturellement dans mon esprit. Mais je me refuse à assassiner un bon personnage à cause d'une mauvaise plume. J'ai donc une vieille vieille vieille saga de fantasy urbaine sur le feu, du pur entertainment, pas prise de tête, mais. Seule ma poubelle en a profité.

Bref, le constat n'est pas nouveau : je suis définitivement fâché avec le verbe "terminer". Dans l'attente d'une solution satisfaisante, s'il vous plaît, offrez moi un t-shirt comme ça :D

mardi 19 février 2008

Non non...

Je ne suis pas [encore] mort :p

Juste malade à crever, et relativement occupé (Rédaction difficile d'une nouvelle à rendre avant la fin du mois, problèmes z'administratifs divers, et surtout, très important, rattrapage de mon retard dans le visionnage des épisodes de Docteur House...)

But i'll be back soon !

samedi 2 février 2008

Yeah :D

"Suite à de nombreuses demandes d'auteurs, la dead line de l'AT les Héritiers d'Homère est reportée au

29 février 2008."


\\o

\o/

o//

*se replonge dans son cahier*

vendredi 25 janvier 2008

Vive les statistiques !

Après quelques mois d'existence, ce blog, vous vous en doutez, attire les foules par milliers, et j'ai actuellement quelque chose comme 74 002,7 visiteurs uniques par jour.

Faible score, certes, mais enfin. Le but n'est pas de faire de l'audience !

Ceci dit, vous vous demandez surement (tout comme moi) : "mais.. mais qu'est ce qui les attire à ce point la ?!?"

La réponse est simple : MOI.

Mais aussi les moteurs de recherche, bicause google is my friend, yeah.

Cette note s'adresse donc à mes visiteurs arrivés ici suite à une requête dans un moteur de recherche, et qui n'auraient peut-être pas trouvés la réponse à leurs questions initiales. Je me suis permis d'étudier vos requêtes via mes statistiques de fréquentation, afin de pouvoir vous répondre à chacun d'entre vous. Je suis comme ça, moi. Ne me remerciez pas, c'est inutile.

"gros mots pendant"

Toi, tu dois avoir des problèmes d'inspiration. Un blocage, peut-être. Ce n'est pourtant pas compliqué, et voici une petite liste non exhaustive de petits mots doux qui stimuleront prochainement ta partenaire :

"Pute". "Chienne". "Belle-mère". "Sale machine à café". "Prostipute". "Péripatétichienne". "Suce, sale autiste". "Avale, garage à bites". "Ecarte, pauvre trisomique". "Sans les dents, ma chérie d'amour, ou je te défonce la rondelle avec le vase de ta grand-mère". Etc etc etc.

Sois imaginatif, petit. L'imagination, c'est très important, pour l'épanouissement de son couple.

"Je n'arrive plus à faire semblant"

Moi non plus. Et alors. Le devoir conjugale consiste juste à faire la vaisselle et à écarter les cuisses. Peu importe si tu n'a pas l'air enjoué pendant ce temps. Aucun homme ne s'étonne lorsqu'une femme fait la gueule.

"à l'age de six ans je déteste mon voisin de l'immeuble"

C'est bien. Persévère dans cette voie. Tu seras bientôt le plus jeune serial killer de l'histoire de l'humanité. Je suis fier de te compter parmi mes lecteurs.

"achat de capote usagée"

Je ne peux plus rien pour toi. Sale radin.

"Bordeaux est triste"

Et comment. Tu es perspicace. Mais si tu cherchais un remède à ce niveau là, malheureusement je crois qu'il n'y a rien à faire. Sauf m'envoyer un mail, si tu as une paire de seins.

"chien copule avec une truie"

Depuis qu'il y a Internet à la campagne, même les chasseurs vont sur les blogs. Si tu n'as pas trouvé ton bonheur, cher lecteur, je te conseille la requête "chien copule avec ma femme". Le nombre de vidéos disponibles sera multiplié par 10. Et c'est la même chose.

"Comment croiser mon voisin"

En prenant l'ascenseur.

"Comment voler dans un supermarché"

1. Créer une diversion (il suffit juste de hurler "soldes : -50% sur le prêt à porter féminin").
2. Courir très vite.

"Dupouille footballeur bordeaux"

Alors toi, tu dégages de mon blog.

"fille geek"

Ah, notre fantasme à tous. Et bien je peux t'aider. Petite indice, cherche dans mes commentaires.

"geek gros seins"

Oui, non, la, quand même, faut pas exagérer non plus. Je peux rien pour toi.

"hier, j'ai vu l'enfant de mes voisins"

Et tu vérifiais si on en parlait sur google ? Ou tu lui racontais juste ta vie ? Bref. Consulte.

"insulte de geek"

Il y en a beaucoup. Mais la pire, ça reste "geek". Tout simplement.

"irc question pour un champion"

Ben alors, on voudrait une webcam avec Julien Lepers ? Cochonne, la mamie !!

"j'ai mangé de la merde"

Si tu as moins de 18 ans, détend toi, c'est normal. On appelle ça "cantine". File te coucher, maintenant. Si tu as plus de 18 ans, ouvre un blog et raconte nous tout. Comme ça, tu te feras des tas d'amis qui lacheront leurs comm'. Vive le net.

"j'ai besoin de pommes"

intermarché, le pays où la vie est moins chère. De rien.

"j'ai la trouille de mon voisin"

Déménage.

"je mange qu'une pomme par jour"

Alors la, toi, t'as un pépin !! (*riez*)

"je me tape mon voisin"

Donne moi ton adresse.

"je suis perdu.com"

enchanté.

"Julien Lepers rend l'antenne"

Je suis ravi de voir que parmi mes lecteurs se cachent aussi de doux rêveurs, des utopistes. Malheureusement, Question pour un Champion, tout comme Derrick, sont les seules émissions que le service public pourra continuer à se payer après la suppression de la publicité. On parle même, dans les milieux autorisés, de Derrick dans Question pour un champion, et de Lepers dans Derrick ("Lepers dans Derrick", non non, pas en version pornographique...)

"La Bretagne mange"

Oui. Mais elle boit, surtout.

"le bébé mange une pomme"

J'espère seulement qu'il s'étouffe.

"le royaume des petits seins"

... se trouve au Paradis. Fait exploser une bombe dans le RER en hurlant "YOXIGEN POINT BLOGSPOT POINT COM". Et tu y accèderas.

"lettre pour mon voisin bruyant"

Que penses-tu de "Cher voisin, ta gueule." ? Noooon, allez, de rien, ça me fait plaisir, quoi.

"manger en temps de guerre"

Tu as raison d'être prévoyant. N'oublie pas de stocker beaucoup de PQ dans ton abris anti-atomique. Et de renouveler ton abonnement à WoW.

"mon ex est un caïd"

Ok. Voulez vous bien arrêter de raconter votre vie à Google ? C'est pas fait pour ça, je vous dis...

"orgasme spirituel"

Facile. Il suffit de me lire.

"oubli capotes usagées trouvées par ma mère"

Petite formule magique : "Non. C'est pas moi. J'ai un alibi. J'étais au cinéma."
"Maintenant, oui." "Non."

"par ou passe la pomme quand on mange"

Ah. Heu. J'ai aussi des philosophes, parmi mes lecteurs. Des gens qui se posent des questions importantes. Ca me touche. Vraiment.

Et bah elle passe PAR TON CUL. Connard.

"photo ma bite toute ridée"

Achète une webcam.

"pute dans mon voisinage"

ben, www.pagesjaunes.fr, "recherche à proximité", catégorie "pute". Enjoy.

"quel est le classement de tailles des seins ?"

Certaines mauvaises langues te répondraient que c'est "le bonnet". Mais tout le monde sait que le bonnet, c'est pour la tête. En réalité, il existe trois tailles de seins :
- "Pas de seins"
- "Tient dans la main"
- "Ne tient pas dans la main"


"risque de manger du verre par imprudence"

Tu as raison de t'informer, on ne fait jamais assez attention. Le mieux est encore d'arrêter de manger.

"sexe difforme"

Coupe le.

"test branleur"

Il n'existe pas de test de ce genre. Pour la simple et bonne raison que nous sommes tous des branleurs avérés, pour 100% d'entre nous.

"un jour, j'ai"

Moi aussi.

"un jour, j'ai envie d'un bébé, et l'autre non"

Bonne nouvelle : Tu es donc une femme. Bienvenue ici. Lach' ton comm' !


Oui. Oh oui. Oh hmmm oui OUiiIIiiIIii !!!!

Je donne la permission à Bishi !

Et voila la réponse à la 4e question de geeks.

Prochaine question :

Peut-on réussir à devenir dictateur mondial grâce à un groupe Facebook ?

mercredi 23 janvier 2008

Une multitude d'ailleurs

Des gens arrivent encore dans cet appartement d’une trentaine de mètre – carré, les bras remplis de packs de bières ou d’autres multiples sources de réjouissances. D’autres partent. Certains sont debout, un verre à la main, certains sont avachis sur le canapé ou sur l’un des coussins qui jonchent le sol. Quelques un chantent, la plupart rient, très fort. Dans un coin, une demoiselle pleure, en compagnie d’une amie à elle qui regarde son verre vide avec désespoir. L’ambiance est à la fête. Je crois…

Elle est arrivée il y a peu de temps, elle doit donc être sensiblement moins alcoolisée que la moyenne. Elle profite de la moindre occasion pour se rapprocher de moi, nos mains se frôlent quelquefois, elle ne cesse de sourire dès qu’elle sent que je la regarde. Elle-même a presque toujours les yeux posés sur moi.

Souvent, nous arrivons à n’être que deux, au milieu de cette multitude, d’anonymes pour moi et d’amis pour elle. Je tente alors du mieux que je peux d’être plus drôle et spirituel que d’habitude. Sans grand succès je crois, à cause de l’alcool. Elle se force à rire à la moindre de mes répliques pourtant, et pire que ça, reviens toujours vers moi aux moments où je me dis que cette fois, ça y est, elle s’est définitivement lassée de ma médiocre compagnie.

Elle me propose de partager un cocktail de son cru, secoue avec énergie le shaker, se penchant un peu plus que nécessaire, probablement pour me rendre abordable une contemplation plus profonde de l’intérieur de son décolleté, et des attributs si attractifs qu’il contient. Ou peut-être que l’alcool me donne des idées sur ses intentions et son comportement. Dans le doute, je contemple tout de même. Silencieusement.

Je n’y suis pas, cependant. Je suis gêné, parce que je suis ailleurs. Dans une multitude d’ailleurs.

Dans cet ailleurs au paysage plein de carreaux, celui ou l’on passe de ville en ville en tournant les pages. Le stylo brûle de rage et pleure mes infidélités, à moi qui préfère trinquer avec des inconnus plutôt que de répondre à ses appels, à ses bouffées d’inspiration.

Dans cet ailleurs là, aussi, où la Tour Eiffel scintille au milieu de la nuit et où la ville ne dort jamais, sauf sous des cartons et dans les couloirs du métro. Est-ce son côté pile ou son côté face qui m’appelle ?

Dans cet autre ailleurs, parfois monochrome et parfois insupportablement coloré, la où rien de ce que je perçois n’est réel, si ce n’est les voix que j’entend chuchoter de l’intérieur.

Dans le tout petit ailleurs qui prend pourtant tant de place, celui qui a perdu ses ailes et pour lequel je donnerai mon âme contre un éclat de rire, si seulement il en voulait.

Il y a aussi un ailleurs de bitume, celui de mon adolescence, peuplé de soldats et de mercenaires qui deviennent fous à force de faire leurs rondes au pied des mêmes tours de béton. C’est un ailleurs statique, et qui pourtant s’évertue à vouloir me rattraper.

Et puis, l’ailleurs du labyrinthe, plein de couloirs obscurs et de guichets gardés par des cerbères froids et agressifs, celui ou je suis un numéro. L’ailleurs dans lequel il faut supporter toutes les humiliations pour obtenir éventuellement le droit à la vie.

Et enfin, ce gigantesque ailleurs désertique et mort, un ailleurs infini, emplie de dunes à perte de vue. Ce sont des dunes d’ennuie, noyées sous un soleil de vide. Ici, l’oasis salutaire s’appelle Déprime, un oasis brumeux où le vent te murmure gentiment qu’il est temps, et qu’il y a des tas de moyens.

Je suis dans tous ces endroits à la fois, et toi tu me souris, tu t’évertues à te mettre en valeur, tu fais briller tes yeux. Sais tu seulement à quoi tu t’exposes ?

Ne vois-tu pas que tu es attirée par quelque chose de sombre, de creux, de malsain ? Tes pieds sont posés sur le rebord d’une falaise sans fond, et toi, naïve et inconsciente, tu restes là, à te donner en spectacle et à redemander un verre. Histoire de te sentir bien, juste avant de chuter.

Je dois partir, maintenant. Trouver un prétexte, ne pas poser les questions que tu attends. Oui, moi aussi, très heureux d’avoir fait ta connaissance. Mais non, rien d’autre. Je vois bien que tu attends, mais je me contente de me retourner vers la porte d’entrée, serrant des mains et lançant quelques plaisanteries en l’air avant de m’y engouffrer. Disparaître.

Dans quelques jours, tu auras oubliée jusqu’à mon existence. Moi, l’esprit vaporeux et alcoolisé, j’ai déjà oublié ton prénom. Adieu, tu ne méritais pas ça.

jeudi 10 janvier 2008

Questions d'aspirants geek - 3.

La question du jour, je dois l'avouer, me plonge dans le plus profond désarroi. Tant et si bien que j'ai vainement tenté de la refiler à tout le monde, sans succès. Merci Bishi. Mais je ne tricherais pas. Je sais à quel point la nouvelle génération d'internautes compte sur moi. Je ne me déroberai pas à mon devoir.

Cette question concerne tout ceux, et ils sont de plus en plus nombreux, qui aiment se faire passer pour les gens intelligents et cultivés qu'ils ne sont pas. Je ne reviendrais pas sur la célèbre phrase de Pierre Desproges : "La culture, c'est comme la confiture. Moins on en a, plus on l"étale." L'heure n'est pas à ce type de débat : cette rubrique est la pour aider les autres, non pour s'en moquer (ouh la la ! Jamais !).

Cette question, donc, la voici : "Est ce qu'on peut arriver à faire du cul grâce à wikipedia ?"

Etant moi-même certes plus ou moins geek, mais totalement inculturé et fier de l'être, je n'avais, au départ, aucune idée de la réponse, ne fréquentant guère ce site qu'occasionnellement, en tant que simple lecteur.

Bien sûr, la question signifie "faire du cul SUR wikipedia". Sinon ce serait trop simple. En tant que simple lecteur, en effet, il est inutile de préciser que OUI, wikipedia peut aider à baiser. Voici, pour illustrer cette affirmation, un même dialogue entre une femme (qu'on surnommera par soucis de confidentialité "La Proie") et un homme (qu'on surnommera par soucis de confidentialité "Mab"), mettons, sur MSN, avant et après l'apparition de wikipedia sur la toile.

  • AVANT :
La Proie : J'suis trop contente, j'ai eu un nouveau paludarium à mon anniversaire !
Mab : Nan, c'est vrai ?
La Proie : Ouais c'est ma passion ;)
Mab : Heu. Moi aussi. J'aime bien les... Les paludarium... C'est quel album que t'as eu, d'eux ?
La Proie : ... Bon, j'vais me coucher.
  • APRES :
La Proie : J'suis trop contente, j'ai eu un nouveau paludarium à mon anniversaire !
Mab : Nan, c'est vrai ? (se connecte sur wikipedia)
La Proie : Ouais c'est ma passion ;)
Mab : Moi aussi ! Quel type de biotope t'as reproduit ? Hey tu savais que paludarium ça venait du latin "palus, paludis" (marais) ?
La Proie : HAN SAY VRAI HAN HOU HOU LALALALA SAY LA PREMIERE FOIS QUE JE RENCONTRE UN HOMME QUI PARTAGE MA PASSION :))))))

Nous le voyons ici aisément : "Sans wiki, pas de zizi". Mais le véritable sens de la question portait sur la possibilité d'obtenir des rapports sexuels en participant à la communauté wiki !

Est-ce que le fait de participer activement aux articles, aux débats, à la vie de wikipedia peut vous permettre de vous vider les testicules, amis aspirants-geeks ? Hein ? Est-ce qu'on peut tremper son tuyau à sauce blanche dans la fente humide de l'extase grâce au temple virtuel de la connaissance en ligne ? HEIN DITES MOI ?!? EST-CE QU'ON PEUT FAIRE UNE FACIALE GRACE A LA REDACTION D'ARTICLES SUR LES DIFFERENTES ESPECES DE MOUCHES ?!?!? HEIN ALORS ?!

Hum pardon. Je m'emballe. Bon. Je me suis dis : pour le savoir, autant le demander aux principaux interessés. Mauvaise idée. Sur le sujet, chez les membres de wiki, c'est la loi du silence. "Ceci n'est pas un site de rencontre", tel est leur leitmotiv. Ca me rappelle un certain site belge, tiens. Bref. Passons.

Je me suis donc inscrit en tant que rédactrice chez eux. Oui, vous avez bien lu. Rédactrice. Et ouais. Quand j'enquête, je le fait pas à moitié, moi ! Et très vite, je me suis fait littéralement harceler de messages privés. En voici un copier/coller :

"KIKOU ! Je suis trop d'accord avec toi sur la nuance que tu apportes dans l'article sur Fort Boyard. Mais si tu aimes LA-BOULE, moi j'en ai deux LOL et moi aussi je PASSE-PARTOUT ;) ;) ;)"

Et ça, chers amis, c'est ce qu'on nomme une preuve. Oui. On PEUT faire du cul grâce à wikipedia.

La prochaine question, et si quelqu'un veux y répondre, ce sera avec joie, est la suivante : "Le Net a-t-il perdu son âme suite à la création de la balise [IMG] dans le langage HTML ?"

Bien cordialement, votre dévoué,

Yo²


mardi 8 janvier 2008

Bulle de silence

Ce matin, je me suis réveillé avec en tête une idée obsédante. Obsédante, et angoissante. Et si tout ça, tout cet environnement, tout ce qui existe à ma portée, tout ce que je vois, tout ce que je connais, et si tout ça n'était en fait qu'une prison, qu'une gigantesque prison conçue dans le but de donner l'illusion de la liberté ? Une illusion de liberté avec un arrière-gout d'ennui et de fange.

Peut être existe-t-il un monde réel, ailleurs. Un monde ou j'aurais été jugé coupable d'un acte horrible, ignoble, et où la peine maximale serait l'exil, l'exil dans une prison sans limite, sans cellule, sans barreau, enfermé dans un corps de l'age d'un nourrisson, privé de ses souvenirs et jeté dans l'univers malsain d'un scénariste pervers, chargé de créer un monde où l'enfer ne se situerait pas au delà de la mort, mais disséminé ici et la, par petites touches successives, dans chaque petite parcelle de vie.

Et toi qui lis ces lignes, qui es-tu ? L'ami intime que je crois connaitre ? Ou au contraire, peut-être es-tu chargé de me surveiller ? Peut-être ton rôle est-il de me faire souffrir, te servant de la proximité factice sensée nous lier, si, par hasard, ma vie devenait un peu trop douce, un peu trop supportable aux yeux des juges anonymes et tout puissants qui t'emploient ?


Et ces hordes d'inconnus que je croise tous les jours, dans la rue, dans les transports en commun, dans les bars sales que je fréquente... Dois-je les nommer "anonymes" ou "figurants" ?

Je ne sais pas vraiment quelle ignominie pourrait justifier un châtiment si atroce. Cela expliquerait, cependant, ce sentiment de culpabilité que je traine depuis ma naissance. Coupable d'être né...

Je me demande aussi à quoi pourrait bien ressembler le monde qui m'aurait rejeté. Tout est si absurde, glauque, et pourri, ici, que je connais le sens du mot "civilisation", mais que je suis néanmoins incapable d'en imaginer la forme. Je maitrise le concept sans pouvoir y attacher quoi que ce soit d'un tant soit peu concret. Un peu comme ce mot étrange qu'on entend dans toutes les bouches, ici. "Bonheur". Cette chimère après laquelle je cours, après laquelle tout le monde court (ou me fait croire qu'il court). L'avez-vous atteint, est-ce une chose banale, chez vous ? Ou avez vous juste réussi à minimiser son importance, vous qui peuplez le monde véritable ?

Oui. Et si tout ça n'était qu'une illusion ? Et si j'étais enfermé entre quatre murs, sur lesquelles un esprit malin aurait peint d'immenses étendues de multiples paysages ? Toutes ces questions ne me quittent plus. Comme si j'avais touché du doigt quelque chose d'important. Une punition pareille deviendrait-elle pire ou plus supportable, après en avoir appris l'existence ?

Je ne sais pas... Mais le doute s'est installé, et il ne me quittera pas. Car enfin, même si je délire complètement, une chose est sûr, toutefois, après réflexion : Vous n'êtes pas ceux que vous prétendez être. Je ne vous connais pas. Que ce monde soit réel ou non, cela ne change rien à l'affaire : vous n'êtes qu'imaginaires. Je ne peux pas vous voir : je ne perçoit de vous que les reflets troubles et travestis des projections des personnages que vous voulez incarner.

Vous êtes faux. Vous êtes des mensonges. Je ne sais pas quelle est la pire des hypothèses, entre me dire "tout ce que je vois est vrai" ou "tout ça n'est qu'une prison à grande échelle, de la taille d'une planète entière". Mais quoi qu'il en soit, les habitants de ce monde ne sont que des comédiens, dans un cas comme dans l'autre.

Ne m'approchez pas, vous n'existez pas, vous êtes des fantômes. Laissez moi à l'écart de vos faux-semblants. Laissez moi trouver la paix à l'intérieur de moi. Ici, même la musique ment. Laissez moi m'isoler dans ma bulle de silence.

lundi 7 janvier 2008

Une fois n'est pas coutume...

... Mais voici un article relativement geek ^^

Les utilisateurs de Facebook victimes d'un nouveau type d'attaque

Pour la première fois, un widget, Secret Crush, a permis de diffuser un logiciel espion parmi les adhérents du réseau social. Une pratique qui va s'amplifier et qui menace aussi les entreprises.


L'article complet est disponible ici.