C'est MAL !!!!
(Ou pas...)
Mais mettre SEXE dans un (foufoune) article, ça (seins) permet d'avoir (fellation) plein de (sodomie) lecteurs ! TA CHATTE TA CHATTE TA CHATTE !
cul bite poil néné tétons zizi coincoin (heu..)
samedi 24 février 2007
jeudi 15 février 2007
Ce titre est un titre pourri.
[…] Vous les connaissez, vous aussi ? Ces insomnies mesquines et fourbes, celles qui frappent sans crier gare ? Vous savez ? Non, pas celles qui tentent de vous foutre KO en tenant la distance, en jouant la montre, pas celles auxquelles on s'attend, qui s'étalent sur de longues périodes ? Non, celles qui vous prennent par surprise, celles qui attendent, quelque part dans l'ombre, peut être sous votre lit ou dans votre placard, réminiscences de vos peurs enfantines, celles qui profitent de la moindre de vos faiblesses, de chacune de vos défaillances, pour vous mordre un grand coup ? Vous les avez déjà côtoyé, non ? Celles qui peuvent attendre toute une vie, au besoin, pourvue qu'elles soient sûres de passer à l'offensive au moment opportun, pourvue qu'elles soient sûres de vous terrasser sans aucune pitié, lorsqu'elles enfonceront leurs ongles longs et sales au plus profond de votre crâne ?
Elles vous ont déjà prises au dépourvu, à vous aussi, j'en suis certain. Vous vous couchez, comme d'hab, salle journée, mais bon… Comme d'hab… Au moins, elle est terminée, vous allez pouvoir récupérer, un peu, vous disposez d'un court sursis avant la reprise des hostilités.
Quelques dizaines de minutes passent, votre esprit est loin d'être entré en veille, quelque chose cloche, sûrement la mauvaise position. C'est pourtant celle de d'habitude, vous en avez du moins l'impression. Mais la, à la longue, vous la trouvez dérangeante, inconfortable. Sur le côté, peut être. Sur le côté on est bien. La position qu'on avait dans le ventre de sa mère…
Vous changez de côté, donc, c'est tout de suite mieux. C'est tout de suite mieux, sauf que le sommeil ne vient pas. Vous commencez à vous balancer doucement, à vous bercer, et les minutes passent, toujours rien, toujours cette légère impression désagréable qui revient. Vous changez de position, encore. Deux fois. Trois fois. Puis vous entendez du bruit. Des bruits. Chaque petit son auquel vous ne prêtez pas attention, d'habitude, semble doté cette nuit d'une amplitude extrême, d'une force presque surnaturelle. Un tic-tac incessant, un plancher qui grince, une voiture qui passe, un robinet qui goutte… Le temps passe, l'agacement vient, vous tournez et retournez encore, sur le dos, sur le ventre, les mains sous l'oreiller, puis les bras le long du corps, et soupir rageur, et merde j'arrive pas à dormir, et les minutes qui s'enchaînent, mais combien, hein ? Combien, de minutes ?
Vous décidez de regarder l'heure. Grave erreur, vous le savez. Toutes les dix minutes, maintenant, vous jetterez un coup d'œil sur votre réveil. Enfin… Trop tard, c'est fait… Déjà deux heures que vous êtes couché. Deux heures… L'agacement montre d'un cran. Vous vous remettez sur le ventre et coincez votre tête sur l'oreiller, pour être sur de ne pas avoir le réveil dans votre angle de vue si par hasard vous ouvriez malencontreusement les yeux. Vous serrez l'oreiller aussi fort qu'un enfant terrifié serrerait sa peluche fétiche. Puis, n'y tenant plus, vous regardez l'heure, encore, pour constater que seules dix petites minutes sont passées. Vous étiez certain, pourtant, qu'il s'était écoulé au moins une demi heure. Minimum. Mais le temps, par pure cruauté, semble décidé à s'écouler désespérément lentement. Il vous nargue. Vous susurre « Alors ? On ne dort pas ? ». Il se moque. Chaque clignotement des deux-points sur l'horloge digitale vous transperce le ventre comme autant de sourire narquois qu'on vous adresserait avec malveillance. Chaque minute qui s'égraine vous glace l'échine comme autant d'éclats de rire brutaux et antipathiques.
Vous tentez de vous vider l'esprit, de ne penser à rien, vous vous demandez fugitivement si ça marche, le truc des moutons, vous vous retournez encore et encore, puis vous commencez à sentir des élancements vous picoter désagréablement les jambes. La fatigue s'abat littéralement sur vous, la fatigue physique, éreintante, la fatigue synonyme de douleurs au dos, aux muscles, au cou, la fatigue synonyme de crampes et de souffrances. Vous êtes crevé, vraiment crevé, lessivé même. Mais pourtant… Vous vous balancez de plus en plus vite, compulsivement, ressemblant plus, dorénavant, à un autiste en crise qu'à quelqu'un qui essaye de se bercer avec délicatesse.
Vos jambes ne vous piquent plus, maintenant. Elles vous grattent. Doucement d'abord. Puis atrocement. Du coup, vous vous grattez. Doucement d'abord. Puis atrocement.
N'y tenant plus, vous vous levez d'un bond et allumez la lumière, nerveux, tremblant. Vous avez froid. Vous passez un pull et décidez de capituler. Vous vous dirigez vers la cuisine, avalez un grand verre d'eau, retournez dans votre chambre et décidez de bouquiner un peu. Vous dormirez peut être mieux, après. Sûrement. Hein, sûrement ? Oui, ça va passer, ça doit passer.
Impossible de lire, pourtant. De vous concentrer. Les lettres se brouillent. Votre esprit s'embrume. Comme si votre cerveau était sur OFF. Sans pour autant réussir à trouver le sommeil. Vous frissonnez encore, malgré le pull supplémentaire. Vous vous réinstallez sous la couette, le cycle infernal recommence, comme si vous viviez une rediffusion du début de la nuit. En pire. Et en accéléré. Peut être que si je me cognais la tête contre le mur… ? Si j'avalais une boite pleine de somnifères ? Ou si je me découpais le haut du crâne pour pratiquer une auto-lobotomie artisanale ? Rapide regard vers le réveil et son air satisfait et provocateur : dans une heure, vous vous levez. Normalement…
Vous vous assoupissez finalement, pour être réveillé en sursaut par ce réveil -- encore lui -- qui vous hurle son agressivité et sa haine aux oreilles. Vous émergez, hagard, en nage, des images angoissantes, résurgences de vos cauchemars, encore imprimées aux coins de vos rétines. Prêt pour vivre une parfaite journée de zombi, au cerveau atrophié et ralenti.
Vous êtes déjà passé par la. Au moins une fois. Et pour moi, cette nuit, c'était une de ces nuits. […]
Elles vous ont déjà prises au dépourvu, à vous aussi, j'en suis certain. Vous vous couchez, comme d'hab, salle journée, mais bon… Comme d'hab… Au moins, elle est terminée, vous allez pouvoir récupérer, un peu, vous disposez d'un court sursis avant la reprise des hostilités.
Quelques dizaines de minutes passent, votre esprit est loin d'être entré en veille, quelque chose cloche, sûrement la mauvaise position. C'est pourtant celle de d'habitude, vous en avez du moins l'impression. Mais la, à la longue, vous la trouvez dérangeante, inconfortable. Sur le côté, peut être. Sur le côté on est bien. La position qu'on avait dans le ventre de sa mère…
Vous changez de côté, donc, c'est tout de suite mieux. C'est tout de suite mieux, sauf que le sommeil ne vient pas. Vous commencez à vous balancer doucement, à vous bercer, et les minutes passent, toujours rien, toujours cette légère impression désagréable qui revient. Vous changez de position, encore. Deux fois. Trois fois. Puis vous entendez du bruit. Des bruits. Chaque petit son auquel vous ne prêtez pas attention, d'habitude, semble doté cette nuit d'une amplitude extrême, d'une force presque surnaturelle. Un tic-tac incessant, un plancher qui grince, une voiture qui passe, un robinet qui goutte… Le temps passe, l'agacement vient, vous tournez et retournez encore, sur le dos, sur le ventre, les mains sous l'oreiller, puis les bras le long du corps, et soupir rageur, et merde j'arrive pas à dormir, et les minutes qui s'enchaînent, mais combien, hein ? Combien, de minutes ?
Vous décidez de regarder l'heure. Grave erreur, vous le savez. Toutes les dix minutes, maintenant, vous jetterez un coup d'œil sur votre réveil. Enfin… Trop tard, c'est fait… Déjà deux heures que vous êtes couché. Deux heures… L'agacement montre d'un cran. Vous vous remettez sur le ventre et coincez votre tête sur l'oreiller, pour être sur de ne pas avoir le réveil dans votre angle de vue si par hasard vous ouvriez malencontreusement les yeux. Vous serrez l'oreiller aussi fort qu'un enfant terrifié serrerait sa peluche fétiche. Puis, n'y tenant plus, vous regardez l'heure, encore, pour constater que seules dix petites minutes sont passées. Vous étiez certain, pourtant, qu'il s'était écoulé au moins une demi heure. Minimum. Mais le temps, par pure cruauté, semble décidé à s'écouler désespérément lentement. Il vous nargue. Vous susurre « Alors ? On ne dort pas ? ». Il se moque. Chaque clignotement des deux-points sur l'horloge digitale vous transperce le ventre comme autant de sourire narquois qu'on vous adresserait avec malveillance. Chaque minute qui s'égraine vous glace l'échine comme autant d'éclats de rire brutaux et antipathiques.
Vous tentez de vous vider l'esprit, de ne penser à rien, vous vous demandez fugitivement si ça marche, le truc des moutons, vous vous retournez encore et encore, puis vous commencez à sentir des élancements vous picoter désagréablement les jambes. La fatigue s'abat littéralement sur vous, la fatigue physique, éreintante, la fatigue synonyme de douleurs au dos, aux muscles, au cou, la fatigue synonyme de crampes et de souffrances. Vous êtes crevé, vraiment crevé, lessivé même. Mais pourtant… Vous vous balancez de plus en plus vite, compulsivement, ressemblant plus, dorénavant, à un autiste en crise qu'à quelqu'un qui essaye de se bercer avec délicatesse.
Vos jambes ne vous piquent plus, maintenant. Elles vous grattent. Doucement d'abord. Puis atrocement. Du coup, vous vous grattez. Doucement d'abord. Puis atrocement.
N'y tenant plus, vous vous levez d'un bond et allumez la lumière, nerveux, tremblant. Vous avez froid. Vous passez un pull et décidez de capituler. Vous vous dirigez vers la cuisine, avalez un grand verre d'eau, retournez dans votre chambre et décidez de bouquiner un peu. Vous dormirez peut être mieux, après. Sûrement. Hein, sûrement ? Oui, ça va passer, ça doit passer.
Impossible de lire, pourtant. De vous concentrer. Les lettres se brouillent. Votre esprit s'embrume. Comme si votre cerveau était sur OFF. Sans pour autant réussir à trouver le sommeil. Vous frissonnez encore, malgré le pull supplémentaire. Vous vous réinstallez sous la couette, le cycle infernal recommence, comme si vous viviez une rediffusion du début de la nuit. En pire. Et en accéléré. Peut être que si je me cognais la tête contre le mur… ? Si j'avalais une boite pleine de somnifères ? Ou si je me découpais le haut du crâne pour pratiquer une auto-lobotomie artisanale ? Rapide regard vers le réveil et son air satisfait et provocateur : dans une heure, vous vous levez. Normalement…
Vous vous assoupissez finalement, pour être réveillé en sursaut par ce réveil -- encore lui -- qui vous hurle son agressivité et sa haine aux oreilles. Vous émergez, hagard, en nage, des images angoissantes, résurgences de vos cauchemars, encore imprimées aux coins de vos rétines. Prêt pour vivre une parfaite journée de zombi, au cerveau atrophié et ralenti.
Vous êtes déjà passé par la. Au moins une fois. Et pour moi, cette nuit, c'était une de ces nuits. […]
Oui, VOUS avez du talent !
Certaines personnes médisantes osent prétendre, un peu partout dans certains media odieusement élitistes, que les livres du type de l'autobiographie de Loana ne seraient PAS réellement de la littérature.
Odieuse propagande.
Preuve en est avec le succès de la plateforme des skyblogs : ces derniers ne connaitraient pas une si forte audience s'ils etaient vides de sens et de talents. Je m'en vais donc vous prouver qu'on peut trouver dans ce type d'ecrits ce que l'être humain a toujours recherché dans tout oeuvre d'art : la grâce , l'illumination, l'orgasme spirituel provoqué par... le pur génie !
L'argument principal pour déshonnorer les talents d'ecrivains des ex-lofteurs qui sortent des livres, c'est "vous etes trop jeunes : vous n'avez rien vécu, vous ne pouvez donc pas ecrire d'autobiographie".
C'est faux : j'en veux pour preuve qu'au chapitre 6, Loana s'est cassée un ongle. Et souvenez vous de ce moment particulièrement poignant décrit par Steevy dans son livre, lorsqu'il s'est rebellé contre sa mère à 14 ans et qu'il a claqué la porte de sa chambre.
Les ex lofteurs et les skybloggers ont donc toute légitimité pour écrire, y compris et surtout des récits autobiographiques. Car en effet, selon Jacques Martin, "je suis jeune il est vrai mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années".
Meditez la dessus. Bonjour.
Odieuse propagande.
Preuve en est avec le succès de la plateforme des skyblogs : ces derniers ne connaitraient pas une si forte audience s'ils etaient vides de sens et de talents. Je m'en vais donc vous prouver qu'on peut trouver dans ce type d'ecrits ce que l'être humain a toujours recherché dans tout oeuvre d'art : la grâce , l'illumination, l'orgasme spirituel provoqué par... le pur génie !
L'argument principal pour déshonnorer les talents d'ecrivains des ex-lofteurs qui sortent des livres, c'est "vous etes trop jeunes : vous n'avez rien vécu, vous ne pouvez donc pas ecrire d'autobiographie".
C'est faux : j'en veux pour preuve qu'au chapitre 6, Loana s'est cassée un ongle. Et souvenez vous de ce moment particulièrement poignant décrit par Steevy dans son livre, lorsqu'il s'est rebellé contre sa mère à 14 ans et qu'il a claqué la porte de sa chambre.
Les ex lofteurs et les skybloggers ont donc toute légitimité pour écrire, y compris et surtout des récits autobiographiques. Car en effet, selon Jacques Martin, "je suis jeune il est vrai mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années".
Meditez la dessus. Bonjour.
Un jour, j'ai ouvert un blog.
Un jour, j'ai ouvert un blog. C'était chouette.
Alors j'en ouvre un deuxième. Comme ça ce sera encore plus chouette.
Je pourrais même en ouvrir un pour chaque petite voix dans ma tête.
Tiens, tout ça rime, je suis un vrai poète.
Alors j'en ouvre un deuxième. Comme ça ce sera encore plus chouette.
Je pourrais même en ouvrir un pour chaque petite voix dans ma tête.
Tiens, tout ça rime, je suis un vrai poète.
[Nadine Burlokikovsky, 1946 - 2001, in "Poésies dans le métro de Paris", chapitre "kikoulol"]
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