La plupart d'entre nous considérons la vie comme un chemin que nous traversons, parfois tranquille, parfois semé d'embûches. Ne dit-on pas "le chemin de la vie", ne parle-t-on pas du "chemin parcouru" ?
Pour certains, la vie, c'est une petite route de campagne, boueuse et caillouteuse. D'accord, il faut faire attention à l'endroit ou l'on pose ses pieds, mais l'important, c'est simplement de continuer de marcher, de ne jamais être à l'arrêt.
Pour d'autres, c'est une autoroute. Peu importe si elle semble infinie, peu importe si l'horizon n'a pas de limite. Ils filent, tout droit, car seuls comptent la vitesse et les sensations qu'elle procure.
Les besogneux verront la vie comme un étroit sentier de randonnée en haute montagne. Le sens, le vrai, ne résidera que dans la prétendue beauté qui se découvrira enfin, parait-il, une fois les efforts fournis et les difficultés surmontées.
Certains se pensent sur un circuit de Formule 1, et sont effrayés de s'apercevoir un jour qu'ils ont courus toute leur vie, mais n'ont fait que tourner en rond.
D'autres encore se croient enfermés dans un labyrinthe, se sentent perdus quelle que soit la voie qu'ils empruntent. Ils ne voient plus la route, mais seulement les murs qui l'entourent.
Pour quelques-uns, la vie est comme la ruelle sombre et sale d'une de nos villes gigantesques et impersonnelles. On peut y commettre les pires des forfaits sans se poser de cas de conscience, rien n'est grave puisqu'on sait qu'on retrouvera l'anonymat en tournant au prochain virage.
On peut s'imaginer aussi parcourir le chemin tortueux d'une antique forêt noyée sous une nuit éternelle. Le voyageur, alors, y sera comme aveugle, sursautera au moindre petit bruit. Même l'écureuil deviendra suspect, et tout ne sera que peur et méfiance.
Certaines personnes, enfin, se foutent éperdument de la route qu'ils empruntent et n'accordent d'importance qu'à l'apparence de leur moyen de locomotion. Mais tous se trompent. Tous s'illusionnent. Nous vivons tous dans une impasse.
Nous vivons tous dans une impasse...
3 commentaires:
Presque trois mois sans écrire et voila, 100% grosse merde inside \o/
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Sale morue de merde.
C'est très bien, bordel.
Mouais.
On vit dans une impasse parce qu'il y a la mort au bout?
(si je n'adhère pas du tout au fond, la forme du texte est très bien)
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