mardi 13 mars 2007

Hier...

Hier, j'ai dormi.

Vraiment.

Dormi.

Sans dec'. Moi. Ouais ouais. Ca peut paraitre incroyable, du moins pour ceux qui me connaissent, mais c'est la sctricte vérité. Hier j'ai dormi.

Vers 7 ou 8H du mat' j'ai pris ma douche. Puis j'suis allé me balader avec une amie. Puis vers 11h30 / midi (j'ai déjà oublié...), j'me suis couché.

Et la, miracle. J'ai fermé les yeux. Et puis plus rien.

J'ai dormi.

J'ai compté. J'ai dormi un peu plus de 28H.

Je me suis reveillé plusieurs fois. Mais j'ai pas bougé. Chaque fois, une fois les yeux ouverts, je me forçait à les refermer. Et miracle (bis)(ter)(etc etc), je me rendormais.

Et puis, une fois que je me suis dit que ça devait faire vachement longtemps que je pionçait, je me suis forcé à garder les yeux ouverts. Puis à faire un mouvement. Puis à me lever. Sans savoir quoi faire. Sans savoir comment tromper l'ennui.

Tout ça pour me dire que, non pas que ce soit une grande surprise, mais bon. Je n'avais pas d'autre ambition dans la vie que de rester endormi comme ça, des heures et des heures. Si demain je gagnai au loto des milliards d'euros, je m'acheterai un appart', un putain de plumard enorme, la couette la plus chère au monde, et je pioncerai.

Je sais, ça fait putain d'ado goth attardé. Mais bon, rien à foutre, c'est comme ça, c'est juste un simple fait. J'ai aucun autre désir dans la vie que de dormir, et dormir, et dormir, indéfiniment.

Je ne sors plus, parce que je n'arrive plus à donner le change, je n'arrive plus à faire croire que je suis un déconneur, que je m'amuse, que ma vie est un éclat de rire permanent. Je n'arrive plus à faire semblant.

Cette fois je ne transigerai pas. Cette fois je pousserai l'autodestruction jusqu'à l'extrème limite. J'ai besoin de ça, j'ai besoin de ça pour savoir si j'ai encore envie de vivre. Dans moins d'un mois, je pioncerai dehors. Dans moins d'un mois, je n'aurai plus une seule possession matérielle. Et le meilleure la dedans, c'est que j'en ai rien à foutre. J'ai besoin de tomber le plus bas possible, pour savoir si j'ai envie de me relever... Ou non.

Encore une fois, des gens semblent m'aimer, encore une fois, des gens veulent m'aider. "Viens vivre à la maison", une fois, deux fois, trois fois. Mais pas cette fois. Cette fois je ne garde rien. Cette fois je n'irai pas chez quelqu'un d'autre. Cette fois je ne m'inscrirais pas aux assedic, je n'enverrais pas de CV aux employeurs, je ne chercherais pas un nouveau logement. Non, cette fois je tomberais le plus bas possible et je me laisserais crever lentement.

Si envie de vivre il y a, alors je saurais m'en sortir. J'ai les capacités pour. J'en suis plus que persuadé. Même au fond du caniveau, si je veux quelque chose, je l'obtiendrais. Les rares fois ou j'ai voulu, j'ai eu. Sans exception. Tout ce que je veux, c'est savoir si cette envie existe ailleurs... que dans le discours de mes proches.

Bientôt je saurais.

Bientôt je revivrais. Peut-être.

Bientôt...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il est facile de dire que si on veut, on en sortira, mais il est moins bien aise de le faire.
Une fois que t'es au plus bas, tu n'as pas d'autre moyen que de te bouger le cul pour remonter, ne pas perdre le contact des gens.
Bonne chance