mardi 1 juin 2010

Joyeux souvenirs ^^

De : Johan C

Envoyé : mardi 16 septembre 2008 18:52

À : Franck B

Cc : Alexandra G

Objet : Erreur dans le paiement des heures supplémentaires


Bonjour,

Je reviens vers vous plein de rêve et d’espoir au sujet de l’erreur de [l'entreprise x] dans le paiement de mes heures supplémentaires.



Pour rappel, ces heures (effectuées entre le 27 mai (!)  et le 6 aout) ont été versés par mégarde (tardivement, certes) sur le compte en banque d’un heureux collègue. Dés réception de ma fiche de paie, j’ai fais part de cette erreur à mon responsable hiérarchique de l’époque, et constatant quelques jours plus tard qu’il n’avait aucune information complémentaire à me communiquer, je me suis permis de vous téléphoner.

Naïf que je suis, j’espérais ainsi obtenir une date butoir précise quant à la résolution de ce problème. Je ne connaissais pas encore, à l’époque, les spécificités de votre travail et de vos tâches qui font qu’il vous est impossible de planifier vos actions et de donner un délai lorsqu’il s’agit de rectifier vos erreurs. Honte à moi. Fort heureusement, vous m’avez bien expliqué tout cela au téléphone et avez ainsi contribué à réduire l’immensité de mon ignorance. Je vous en remercie et comprend maintenant pourquoi cela peut vous prendre plus de quatre mois pour réussir à signer et poster un chèque.

Cependant, une semaine après, mon banquier et moi nous étonnons de n’avoir pas encore reçu de nouvelles concernant ce dossier, qui ne devrait pourtant pas constituer un danger pour les finances de [l'entreprise x] puisque, net, il représente une somme probablement inférieure à 150 euros.

Je ne conteste pas que, comparé à vos autres activités, cette affaire n’est probablement pas des plus urgentes. Cependant, le mois de Mai, cela commence tout de même à faire loin, c’est pour cela que je vous demande, encore une fois, de me donner un délai précis, sachant que je ne compte sûrement pas attendre le mois d’octobre pour obtenir une régularisation. 

Espérant par ce mail obtenir une réponse moins lapidaire, condescendante et désagréable que par téléphone, je vous prie de croire, Monsieur, en l’expression de ma sincère impatience,

[un salarié épanoui]

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